Quelques empilements d’allumettes, ainsi que leurs boîtes d’origine …
Article publié une première fois en 2015 .
Minimalisme, oeuvres d’art .
Art actuel, Art contemporain, peintures
Je reprends aujourd’hui cet article, qui a été écrit une première fois le 25/03/2014, pour le compléter par quelques précisions sur mon approche de la peinture suite à quelques questions qui m’ont été posées récemment .
La peinture abstraite m’a toujours intéressé, dès le départ, pour la liberté d’expression qu’elle offre : pas de sujet, pas de motif à représenter, liberté de choix des couleurs et des formes et liberté d’inspiration . Liberté d’interprétation également car chacun peut y voir ce qu’il veut, suivant son ressenti, son imagination et sa culture .
Pour moi la peinture abstraite n’est pas la représentation d’une chose virtuelle, » abstraite » ou imaginaire, mais une manière libre de dessiner et de peindre sans s’appuyer sur un sujet défini ou représentant un objet réel, en se laissant guider par l’inspiration du moment . C’est donc la libre utilisation des couleurs et des formes, pour leur beauté ou pour ce qu’ elles peuvent évoquer . C’est une façon différente d’aborder la peinture, plus orientée vers l’inspiration … Cette manière de peindre n’est pas plus facile qu’une autre car au fil du temps l’inspiration » s’épuise « , il faut donc toujours la renouveler si on veut éviter un travail répétitif …
Voilà mon point de vue, c’est ma manière d’aborder la peinture, mais il y en a d’autres évidemment …
De temps à autres je publie également quelques peintures ou dessins que je ne possède plus, mais qui me paraissent intéressants dans le but d’expliquer ma démarche, car je les ai réalisés à des moments » clés » de mon parcours . Par exemple l’aquarelle ci-dessous effectuée en 1992, dont j’ai conservé la photo, est une des peintures sur lesquelles j’ai commencé à ajouter du crayon pour donner du mouvement …
Dans mes publications je parle souvent de mes débuts car pour moi ils étaient passionnants, et bien que je pratique la peinture depuis de nombreuses années j’ai toujours la sensation, à chaque tableau, que j’en suis toujours à mes débuts . Plutôt que de chercher à tirer profit des acquisitions techniques faites au fil du temps, j’essaie de les oublier ou de les écarter pour tenter d’aborder chaque peinture d’une nouvelle manière, et avec un nouveau sujet autant que possible … !
Un autre artiste que j’apprécie tout particulièrement et qui m’a inspiré pendant de nombreuses années . La légèreté de son trait de crayon et cette impression de liberté que donnent ses peintures m’ont vraiment impressionné et influencé dans ma recherche personnelle …
La liberté est au bout du pinceau …
Une peinture sur papier 40 x 50 cm effectuée en 2000, en utilisant trois couleurs uniquement : bleu outremer, ocre jaune et noir, plus du blanc pour les mélanges . Un nombre de couleurs limité qui rappelle la technique des peintres primitifs …
Disponible à la vente sur ce site .
Une photo de l’atelier de Georg Baselitz prise en 1989 sur laquelle on voit avec quelle facilité il peignait à cette époque, vu le nombre de tableaux effectués sur le même thème, et je crois que cette capacité à produire un grand nombre de toiles ou de sculptures est restée la même aujourd’hui . J’ai toujours été impressionné par les formats de ses tableaux, ici chaque toile mesure 130 x 130 cm environ, les couleurs sont très intéressantes également car ce sont principalement des pigments naturels à base de terres . J’apprécie particulièrement ces couleurs un peu ternes, car elles donnent de la profondeur au tableau et elles permettent la réalisation d’oeuvres de grands formats qui ne choquent pas par leur éclat . C’est du moins de cette manière que je perçois les couleurs à base de terres, ces pigments naturels utilisés par les peintres primitifs et qui rappellent par leur tonalité les débuts de la peinture … C’est ce qui fait également le charme des oeuvres de Baselitz, tout au moins celles de sa première période, car depuis une vingtaine d’années il a ajouté à sa palette des pigments plus modernes et plus vifs . Ce qui n’enlève rien à l’intérêt de ses compositions, évidemment …
495 est une toile sur châssis de 81 x 100 cm réalisée à la même époque que la suivante ( 491 ), dans les années 2000 . Pour la peinture ci-dessous je me suis servi d’un fond ancien sur lequel j’ai tracé des formes géométriques blanches, larges et serrées .
Sur cette peinture effectuée à la même époque que la précédente ( Ecritures 1 ) l’idée était la même, écrire des mots les uns sur les autres, ajouter des signes, repasser des couleurs par dessus, etc … pour rendre le texte incompréhensible autant que possible . Je ne voulais surtout pas que l’on puisse lire le moindre mot, dans le but de laisser le lecteur libre de sa lecture . Dans le but également que chacun puisse y voir ce qui lui plaît, mais sans pouvoir se raccrocher à un mot connu . C’était une idée à laquelle je tenais à ce moment-là et à partir de laquelle j’ai fait plusieurs peintures qui sont bien différentes les unes des autres . C’était aussi la période à laquelle j’ai commencé à introduire des mots ou des lettres dans mes peintures, juste pour le plaisir d’écrire, car la compréhension du texte était pour moi inutile …
Une peinture sur papier réalisée en 1993, année pendant laquelle j’ai effectué beaucoup de dessins et de peintures sur différents supports . La période était très favorable pour moi, j’étais entièrement axé sur l’exécution et j’avais l’impression d’être en immersion dans le monde de la peinture .
Le dessin et les couleurs qui apparaissent en fond de cette peinture sont empruntés à un tableau de Robert Motherwell, peintre sur lequel je me documentais à cette époque . L’ébauche de cette peinture qui mesure environ 75 x 90 cm était à l’origine deux fois plus large ( 150 x 90 cm ) et j’ai préféré la ramener à des proportions plus proches du carré . J’ai donc coupé l’original en deux parties égales, puis je les ai terminées de manières différentes .